13/12/2013

QUESTION #7 : Que disent les études réalisées sur l’augmentation de la stérilité en France?


«Baisse de la fertilité masculine: des polluants chimiques qui imitent les hormones en cause. 
Enquête sur les imposteurs endocriniens (...) Marc Germond, c'est l'homme providentiel 
des couples stériles, responsable de l'unité de médecine de la reproduction au département de gynécologie obstétrique du CHUV, il est bien placé pour observer la baisse de la quantité 
et de la qualité des spermatozoïdes qui frappe les hommes partout dans le monde, y compris 
en Suisse. Il nous explique: «Actuellement, je ne crois pas que l'on puisse affirmer qu'il y ait une 
diminution de la fertilité masculine. Les gens continuent à avoir des enfants, mais l'on a surtout
 des possibilités de traitement qui vont beaucoup plus loin qu'auparavant. Par contre, ce que 
l'on a constaté, c'est une diminution énorme du nombre de spermatozoïdes par millilitres. 
Les normes de l'OMS ont montré une diminution de 40 à 20 millions en nombre, ce qui est 
absolument énorme, en une vingtaine d'années. Et cela va probablement continuer à diminuer.»


«Poursuivre d'urgence la recherche : au total, la question d'une éventuelle 
baisse de la fertilité de l'homme demeure sans réponse à ce jour et le débat 
sur les modifications temporelles de la qualité du sperme continue. Cependant, 
la conjonction d'études indiquant de nombreuses anomalies de la reproduction
 observées chez le mâle dans diverses espèces sauvages et les résultats d'études
 épidémiologiques (ne souffrant pas de biais majeurs) objectivant des variations 
géographiques ou temporelles notables de la qualité du sperme humain ainsi que
 l'augmentation de la fréquence du cancer du testicule sont de sérieux lanceurs d'alerte.»
Extrait : Le Figaro, 11/12/2012.  

Quels ont été les résultats d’études récentes réalisées sur la stérilité? Quid de la pollution hormonale? Quel est son impact sur la fertilité? Comment accompagner les personnes stériles dans leur deuil de fausses couches à répétition, dans leur deuil d’un enfant biologique imaginé, dans leur deuil d’un enfant «idéal»? Quelles sont les problématiques de la relation entre un couple stérile et un enfant qu’elle a pu adopter? Les futurs adoptants seraient-ils ouverts à une étude pour mieux cibler les dynamiques spécifiques? Comment se fait-il que de nombreuses personnes stériles redeviennent fertiles après avoir adopté? Ces couples seraient-ils prêts à aider des enfants de l’ASE en se proposant comme famille d’accueil à court ou moyen terme?